Hamois / Halmata / Hamay / Hamwe / Hamwè

Noted and illustrated in BALaT KIK-IRPA [http://balat.kikirpa.be/object/10019574] [accessed 18 May 2022] as a baptismal font of stone consisting of a plain octagonal basin raised on a squat moulded pedestal base; date given 1501-1600. The font cover is made of metal [brass?], a low dome with a Latin cross finial. A communication from Pol Herman to BSI (e-mail of 11 May 2022) informs: "The composite octagonal baptismal font of the église Saint-Pierre of Hamois is peculiar because its basin is standing on a base of a Romanesque column, installed upside down. According to Jean-Claude Ghislain, this is not a re-used base of a Romanesque font, but a recycled base of a church pillar. The present building has been constructed between 1761 and 1763, but the old Romanesque church tower has been preserved." Pol Herman (ibid.) further notes: "This font is mentioned in the article L'art roman en Belgique by comte J. de Borchgrave d'Altena (pl. VII, fig. a et b), published in les Annales du congrès de la fédération archéologique et historique de Belgique, 41e session; Congrès de Malines II, Malines, 1971. The pictures in that article were made by Jean-Claude Ghislain [...] The undecorated limestone basin is said to be 16th century. The lid 17th century." A further communication by Pol Herman (e-mail of 12 January 2024) adds: "By its size, and by its design, the octagonal basin of the baptismal font of Hamois is very unusual for a Belgian church. KIK-IRPA dates it in the 16th century, but I tend to agree with Jean-Claude Ghislain that it is very difficult to put a date on it. It style does not fit any defined filiation. However the support is interesting. It is a Romanesque Mosan limestone base of a column or of a baptismal font, installed upside down, probably 12th century. References : - Annales du congrès de la fédération archéologique et historique de Belgique, 41e session; Congrès de Malines II, Malines, 1971. - J. de Borchgrave d'Altena, L'art roman en Belgique, pl. VII, fig. a et b. De GAIFFIER A., Note sur quelques fonts baptismaux anciens de la Province de Namur, dans Annales de la Société Archéologique » de Namur, 13, 1875, pp. 241-257: "Taillée dans deux blocs de granit la cuve baptismale de Hamois offre l'image d'une table à huit pans, dans laquelle s'excave une vasque profonde et que supporte un pédicule cylindrique très-court. Quatre palmes cantonnant ce dernier membre font l'office de consoles et ménagent ainsi le passage à la forme circulaire au plan octogonal de la table. Enfin en manière d'embasement une moulure en listel vient circonscrire l'assise inférieure du pédicule. La maigreur excessive de ce socle, nullement à l'échelle de la cuve, dont le débord le masque complètement, nous induit à croire que telle n'a pas dû être la composition originelle de ce meuble. L'hypothèse d'une suppression de l'ordonnance d'embasement que nous émettons, afin d'expliquer un disparate de structure si peu compatible avec les principes du moyen-âge, se trouve singulièrement corroborée par cette circonstance : la délicatesse de contours des feuillages du pédicule. Pourquoi en effet, nous sommes nous demandés, le sculpteur eut-il mis tant de soin à profiler un membre qui devait échapper aux regards, alors qu'il se contentait d'épanneler et de ravaler ensuite les surfaces les mieux en vue, les pans coupés de la cuve! A moins donc de taxer de grossière inconséquence l'ordonnateur de cette œuvre, il nous faut bien admettre l'étrange mutilation qu'elle a subie. Reconstitué de la sorte les fonts de Hamois étaient de dimensions extraordinaires; leur grande antiquité, mérite seule, aujourd'hui, de fixer l'attention de l'archéologue."