Vieux-Rue / La Vieux-Rue / Veterum Vicum / Vies rue

Noted in abbé Cochet [reference N/A]. Noted in Jean Lafont who identified a procession of the sick interceding with St. Martin [reference N/A]. Listed in Palissy [ref.: IM76000379]: "Les fonts baptismaux sont en pierre calcaire ; le couvercle est en bois ; la garniture de la cuve est en plomb [...] personnages non identifiés ; iconographie de saint Martin? [...] 4e quart 13e siècle". Described in Bailly 1965). Salet (1966) confirms Lafont's identification and gives details of the iconography on this font: "C'est là le sujet des fonts de La Vieux-Rue. En commençant par l'angle nord-ouest, on reconnaît saint Martin agenouillé devant l'apparition de l'ange qui lui tend le récipient céleste, deux acolytes porteurs d'une croix et d'un cierge, un clerc avec le seau à eau bénite et un moine-prêtre présentant aux fidèles un livre ouvert dont il montre du doigt quelques lignes ; ces quatre personnages figurent le clergé de l'abbaye qui accueille les pèlerins. Vient ensuite la longue théorie des malades : deux couples qui souffrent visiblement du ventre — la guérison des maladies intestinales était une des spécialités de saint Martin — puis un personnage au visage mutilé qui serre son manteau contre sa poitrine, peut-être un anxieux ou un neurasthénique, une dame élégante et très agitée, un homme tortillant nerveusement le bord de son manteau tandis que son voisin — un infirmier? — le calme en posant la main sur son épaule ; il s'agit sans doute d'un groupe de possédés, de ces «énergumènes» qui étaient délivrés par saint Martin, si l'on en croit Dom Martène. Enfin on reconnaît une femme, dont la fixité des traits indique peut-être un lupus ou une paralysie de la face, et un rhumatisant tout déjeté qui se traîne en s'ap- puyant sur une canne. Sous une apparence quelque peu rustique, les fonts de La Vieux-Rue révèlent un talent certain et des qualités d'observation indéniables [...] Il est naturel qu'un épisode de la vie de saint Martin ait été représenté à l'église de La Vieux-Rue, placée sous son patronage [...] Les fonts de La Vieux-Rue peuvent être datés du dernier quart du xme siècle, comme l'indiquent les détails de l'architecture et du costume ; peut-être faut-il penser aux procès que les religieux du Bec eurent à soutenir en 1278 et 1279 pour faire reconnaître leurs droits sur l'église." Noted and illustrated in the Blainville Buchy parish web site [http://cathoblainvillebuchy.free.fr/Nos_eglises/Eglise_de_La_vieux-Rue/Eglise_de_La_vieux_Rue.htm] [accessed 10 September 2017]: "Ces fonts baptismaux remontent sans doute au dernier quart du XIIIe siècle. La cuve hexagonale est ornée d'une série de bas-reliefs consacrés à l'intercession de saint Martin en faveur des malades et des infirmes."