Ghent No. 1 / Gand / Gandavum / Gante / Gent

A set of fragments of an old font here are described and illustrated in Van Lokeren (1852): "Les fragments [...] ont appartenu à des fonts circulaires à pans historiés: le diamètre de la cuve est de 91 centimètres. Ces fragments sont cotés, et les numéros se rapportent à d'autres marqués sur le plan désignant la place qu'ils y occupaient. Le parement supérieur est orné de feuilles, arrangées avec symétrie et soutenues par des génies. Les faces historiées sont la reproduction, à ce que nous pensons, de légendes dont le texte nous est inconnu. Toutefois il est probable que le fragment placé au haut de la planche, représente notre mère Éve, prenant la pomme, qui lui est présentée par le démon sous la forme d'un dragon. Il nous est impossible de dire ce que représentent les autres personnages de ces fragments: ces quatre rois au no. 1, dont l'un est armé d'un énorme glaive, sont-ce les frères Aymon? Nous abandonnons à d'autres l'explication de cette énigme. Mais le caractère du monument qui s'y trouve reproduit, est assez bien arrêté dans tous ses détails, pour pouvoir en fixer l'époque. C'est du plein cintre pur, c'est la construction romane, en vigueur jusque vers l'an 1090." Van Lokeren (ibid.) further notes the similarities of this font with those in England at Winchester Cathedral, East Meon and Brighton, and suggests dating it to "au temps de l'évéque Walkclyn, lors de la conquête de Guillaume le Normand" [NB: Walkelin [aka Walchelin / Vauquelin / Gauquelin], first Norman bishop of Winchester, 1070-1098]. Van Lokeren (ibid.) further suggests that the font to which these fragments belong may have been originally at the "chapelle St-Macaire", a little chapel on the grounds of the old abbey believed to have been used as baptistery untli the completion of the parish church, or, alternatively, to the Eglise de St-Sauveur that was consecrated in 1072. Noted in Cloquet's (1895) after Van Lokeren [cf. supra] and mentions scenes from Genesis: Adam and Eve' temptation and expulsion from Eden; also the Adoration of the Magi. The fragments of the font were moved to the lapidary museum which occupies the former refectory of the Abbaye de Saint-Bavon. The base of the font is mentioned in E.J. Soil de Moriamé's Les anciennes industries d'art tournaisiennes à l'exposition de 1911, in Annales de la Société historique et archéologique de Tournai, 1912, Volume 15. Ronse (1929) describes and illustrates this font; he quotes from Van Lokeren' s Histoire de l'Abbaye de St-Bavon et de la crypte de St-Jean à Gand, 1855: "The font was mounted on a single stem, either square or cylindrical. The upper facing was ornamented with foliage held by angels" [our translation]. Ronse relates that out of the debris found, two of the panels of the basin were reconstructed: 1)the Temptation and Fall, and 2)the encounter of the Magi with King Herod [cf. Images area]. [On-site notes: we did not manage to get access to the lapidary of the old Abbey in our visit here, but we were able to ascertain that the 'Tournai' font in the nearby cathedral of Sint-Baaf is actually a modern replica of the font at Termonde/Dendermonde]. A communication from Pol Herman to BSI (e-mail of 29 September 2022) informs that the base "was last seen in 1970 by Jean-Claude Ghislain in the crypt of the Sint-Baafs Cathedral at Gent, who made a sketch of it. Today nobody can find it anymore." [NB: a copy of two e-mails from Ghislain to Pol Herman are included below: On 12 September Ghislain wrote to Pol Herman: "La cuve fragmentaire découverte en 1852 à l'abbaye de Saint-Bavon est actuellement exposée au STAM. La base pour cinq supports est citée en 1912 par Soil de Moriamé, associée aux fragments de la cuve. Selon J. Baldewijns, conservateur de l'abbaye Saint-Bavon en 1981, elle ne fut pas conservée. Vers 1970, je l'ai vue et dessinée dans la crypte de la cathédrale Saint-Bavon, où un dépôt lapidaire fut transféré il y a plus de cinquantaine d'années. Le recteur de la cathédrale, Ludo Collin, m'a écrit l'année passée qu'il n'a pas connaissance d'une base de fonts romans entre les objets en pierre exposés contre les murs de la crypte, mais on peut aller vérifier sur place." On 21 September 2022 the e-mail from Ghislain to Pol Herman reads: "Vérification faite sur place à la cathédrale de Gand, la base romane pour fonts à cinq supports ne s'y trouve pas. Sachant qu'elle n'est plus à l'abbaye Saint-Bavon, je présume qu'elle a disparu, éventuellement brisée au cours de divers déplacements."]